Dignité de la personne et primauté du bien commun

Comment défendre ŕ la fois la dignité de la personne et la primauté du bien commun? Ne sembleraient-elles pas, de prime abord, mutuellement exclusives? Il n'en est rien, d'autant que toutes deux pénčtrent au coeur des choix les plus cruciaux nous concernant toutes et tous, impliquant notre bien propre et le bien des autres, la famille, la cité, la nation, la société politique, la santé, l'éducation et la culture, la connaissance vraie, le bonheur, la justice et l'amitié, l'humanité męme, jusqu'aux questions ultimes qui se posent ŕ elle. Un examen attentif des difficultés, et des notions de base, oblige ŕ voir que tout humain, quel qu'il soit, possčde une dignité propre, ŕ savoir: ce qui est au-dessus de tout prix et n'admet nul équivalent, n'ayant pas une valeur relative, mais absolue. C'est en réalité trčs vite, en Orient comme en Occident, que la dignité humaine a imposé ŕ la conscience de reconnaître męme aux plus faibles une noblesse particuličre. Il importe d'envisager ce que pourrait apporter ŕ notre monde une écoute toujours plus vive et concrčte des appels ŕ la solidarité humaine issus de toute part. L'ensemble de l'exposé vise un public ŕ la fois jeune et műr d'esprit.